Amis lecteurs nous vous laissons découvrir le sens que nous avons choisi cette semaine ...
Je m’éveille peu à peu paresseusement,
Aussitôt commence le ronronnement
Jasmine est sur moi et me palpe doucement
Je la caresse et apprécie sa chaleur
Elle se déplace mais est légère comme une plume
Tout à coup, ma main effleure ses bébés
Tout n’est que luxe, calme et volupté
Les petits se chamaillent pour téter leur mère
C’est un spectacle émouvant
Cela est rassérénant
Comme si rien ne pouvait arriver d’alarmant
Mais tout à coup un bruit.
Quasimodo se précipite sur nous
Ses grosses pattes nous bousculent
Il est lourd et se met à aboyer
Son poil est rêche et ses ongles piquants
Je me lève, le chasse et ferme la porte
Je retourne me faire dorloter par mes félins
Et ils jouent avec mes cheveux
La langue de Jasmine est rugueuse
Mais cela n’a pas d’importance car elle est affectueuse
Ma petite moquette ambulante
Ma tigresse de poche.
Sophie
"Toucher"
Du latin toccare.
Sens grâce auquel on perçoit toutes les sensations cutanées. Par exemple présence d'objets, pression, froid et chaleur.
Ça peut être aussi le caractère du jeu d'un instrumentiste. "Botter ou dégager en touche" : envoyer le ballon hors du terrain.
Être marqué par ceux à qui l'on plaît. Parler incidemment ou brièvement (en toucher un mot).
Et pour terminer touche à tout : enfant qui touche tout ce qu'il voit, adulte qui se disperse en toute sorte d'activités.
Buddy Blues
Le toucher nous permet d'apprivoiser le monde qui nous entoure. Le toucher est un sens primordial surtout pour les aveugles ; il leur permet de lire le Braille car le Braille est une suite de points représentant des lettres. Le Braille se trouve sur les médicaments qu'on achète à la pharmacie.
Le toucher est aussi présent chez nos très très proches cousins les primates. Il est présent pendant leur période de reproduction et dans des scènes de la vie quotidienne comme l'épouillage.
Fred
Tension palpable
Mon pied s'enfonce dans cette masse rouge dont la viscosité me provoque un haut le cœur, je décide de le retirer mais sans succès, l’épaisse matière gluante m'aspire littéralement la cheville.
Bientôt englouti jusqu'au genou, je décide de tirer un grand coup pour m'extirper de ce piège, malheureusement plus je tire, plus l'effet de ventouse m’attire. La hanche vient d'être happée. Allongé, cherchant à ramper, unissant mes forces pour trouver la solution, pour m’évader, je glisse.
La sueur coule de mon front, tombant à grosses gouttes sur le sol qui m’échappe et je glisse toujours, inexorablement, vers cet enfer collant, chaud et humide.
Pas de temps à perdre, mon nombril vient de disparaître dans cette mélasse. Le temps m'est compté, je bouge le moins possible, il faut réfléchir, vite. Mais rien à faire, je suis avalé petit à petit. Je pense désormais à tout ceux que j'ai de plus cher tandis qu'à l’instant T, je suis dedans jusqu'au cou. Remuant frénétiquement, je m'époumone alors, en vain, de quelques « aidez moi » qui résonnent dans cet endroit sombre et moite avant mon ultime inspiration quand, enrobé totalement, mes cris s'étouffent.
Dans un hurlement strident, mes yeux s'ouvrent alors.
Du bout des doigts, je redécouvre mon corps brûlant et en sueur ainsi que le coton, rassurant, des draps. Je me recouche, encore haletant, il est 4h12, la fièvre s’atténue peu à peu. Ce n'était qu'un mauvais rêve.
Lolo
La semaine prochaine, c'est la séance de rattrapages !!! Tout le monde est invité à participer, y compris Zida (qui n'a pas laissé de commentaire la semaine dernière) et R2B2 (qui nous a lâchement abandonné sans rien produire, et sans même nous prévenir).
Sinon pour les autres : bonne inspiration et n'oubliez pas l'écran total !!!