"Attirances" de Didier Van Cauwelaert
Auteur très reconnu qui a reçu plusieurs prix, notamment le prix Goncourt en 1994, pour "Un aller simple" (l'histoire d'un homme reconduit à la frontière par un fonctionnaire), livre dont la première partie est pleine d'humour.
Son oeuvre est facile à lire et pleine d'imagination.
"Attirances" est un roman de 2005 qui comprend trois chapitres d'inégale longueur.
Le premier retrace la rencontre d'Alexis Kern, de l'Académie française, avec une étudiante qui a consacré son mémoire de maîtrise à son oeuvre. Il est veuf, a une fille adolescente, et une mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. L'étudiante s'immisce dans sa vie, et sa mère décède. Il décède également, mais on ne connaîtra vraiment son histoire qu'à la fin du livre.
Pendant le deuxième chapitre, nous suivons Delphine Kern, la cousine d'Alexis qui est juge d'instruction. Delphine s'occupe du cas de Jef Hélias, qui s'accuse, sans qu'il y ait de preuves, du meurtre de deux jeunes filles, dont il a peint les portraits, appelés "attirance I" et "attirance II".
S'étant livré à la police, il est incarcéré, et depuis, ses oeuvres prennent énormément de valeur. Dans sa cellule, il peint les murs. Delphine ne sait pas s'il dit la vérité, et se fait aider dans son enquête par une médium : Charlie.
Dans tout le chapitre flotte une ambiance de polar!
Le troisième chapitre est le plus captivant, il y règne une atmosphère de mystère.
Un couple de teinturiers et leurs deux enfants sont en vacances, en caravane, près d'une vieille maison. L'homme pénètre dans cette maison et est vite subjugué par elle.
Il y découvre la présence d'une femme dont il tombe amoureux. Il ne sait pas si cette femme est réelle, ou si c'est un fantôme!
Simulant une panne de voiture, il renvoie femme et enfants à Paris, par le train, pour rester seul avec cette femme. Celle-ci se révèle être une jeune fille venue de l'Est.
Mais il y a un parfum étrange dans cette maison, et l'homme finira par percer le secret de cette bâtisse, découvrant l'histoire de son ancienne propriétaire, qui était la mère d'Alexis Kern.
Signé: Sophie