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Divers gens...
30 juillet 2013

"Attirances" de Didier Van Cauwelaert

 Auteur très reconnu qui a reçu plusieurs prix, notamment le prix Goncourt en 1994, pour "Un aller simple" (l'histoire d'un homme reconduit à la frontière par un fonctionnaire), livre dont la première partie est pleine d'humour.

Didier-van-Cauwelaert

Son oeuvre est facile à lire et pleine d'imagination.

"Attirances" est un roman de 2005 qui comprend trois chapitres d'inégale longueur.

Attirances

Le premier retrace la rencontre d'Alexis Kern, de l'Académie française, avec une étudiante qui a consacré son mémoire de maîtrise à son oeuvre. Il est veuf, a une fille adolescente, et une mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. L'étudiante s'immisce dans sa vie, et sa mère décède. Il décède également, mais on ne connaîtra vraiment son histoire qu'à la fin du livre.

 

Pendant le deuxième chapitre, nous suivons Delphine Kern, la cousine d'Alexis qui est juge d'instruction. Delphine s'occupe du cas de Jef Hélias, qui s'accuse, sans qu'il y ait de preuves, du meurtre de deux jeunes filles, dont il a peint les portraits, appelés "attirance I" et "attirance II".

S'étant livré à la police, il est incarcéré, et depuis, ses oeuvres prennent énormément de valeur. Dans sa cellule, il peint les murs. Delphine ne sait pas s'il dit la vérité, et se fait aider dans son enquête par une médium : Charlie.

Dans tout le chapitre flotte une ambiance de polar!

 

Le troisième chapitre est le plus captivant, il y règne une atmosphère de mystère.

Un couple de teinturiers et leurs deux enfants sont en vacances, en caravane, près d'une vieille maison. L'homme pénètre dans cette maison et est vite subjugué par elle.

Il y découvre la présence d'une femme dont il tombe amoureux. Il ne sait pas si cette femme est réelle, ou si c'est un fantôme!

Simulant une panne de voiture, il renvoie femme et enfants à Paris, par le train, pour rester seul avec cette femme. Celle-ci se révèle être une jeune fille venue de l'Est.

Mais il y a un parfum étrange dans cette maison, et l'homme finira par percer le secret de cette bâtisse, découvrant l'histoire de son ancienne propriétaire, qui était la mère d'Alexis Kern.

Signé: Sophie

Sophie

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9 juillet 2013

Un saut dans le passé...

Le Mercredi 3 Juillet 2013, nous sommes allés aux Goupillères (de "goupil", ancien nom du renard), ensemble de petites fermes troglodytiques, situées près d'Azay le Rideau.

ferme troglodytique_0002-001

En 1962, Louis-Marie Chardon venait jouer dans un terrain acquis par son père pour y planter des pommiers. Sous le terrain se trouvait des caves autrefois habitées par des paysans. En 1996, il commença à réhabiliter le site et à réintroduire des animaux de ferme.

Queqlues années plus tard, la vallée de Goupillères accueillait ses premiers visiteurs, les maisons creusées avaient retrouvé leurs meubles et divers outils.

L'endroit était habité depuis le moyen âge; L'extraction du tuffeau, roche calcaire typique de notre région, réalisée par les carriers, ou perreyeux, pour construire les châteaux, églises et demeures, a permis l'élaboration de ses caves.

Les paysans, très pauvres, vivaient en autarcie dans ces habitats très humides, petits et sombres.

La pièce d'habitation, ou salle commune, contient une cheminée avec un four à pain (pain qui constituait la nourriture principale des paysans).

ferme troglodytique-001

Au crépuscule, on s'éclairait avec des chandelles de rousines (mèches de chanvre imprégnées de résine). le four servait à chauffer l'eau et à approvisionner la maîtresse de maison en cendres pour la lessive et la vaisselle. Derrière la porte il y avait la pierre d'évier, appelée souillarde, dans laquelle on faisait la vaisselle et on se lavait.

Au plafond, on trouve de nombreux petits morceaux de bois auxquels on accrochait un fil de fer pour y suspendre les viandes (lard, saucissons, jambons) pour éviter que les rongeurs ne viennent les manger.

L'étable est située à coté de l'habitation, la communication entre ces deux pièces est volontaire car la chaleur animale permettait de réchauffer la pièce principale (la température ambiante étant de 12 à 14 degrés, été comme hiver).

A l'exterieur se trouve un silo à grains creusé dans le sol afin de mettre à l'abri une réserve cachée de un à trois mètres cubes de céréales, car les attaques de brigands étaient fréquentes.

On y trouve également un souterrain-refuge à défense active datant du moyen-âge,à l'intérieur duquel les paysans se cachaient pendant les périodes de guerre ou de brigandage. Un couloir très étroit, fermé par une porte rudimentaire, menait à une grande salle, puis à une autre, plus petite et plus basse (1,4 mètres de hauteur). Les assaillants avaient donc plusieurs portes à forcer pendant que les habitants se réfugiaient dans une salle accessible par un goulot vertical dont l'entrée était cachée par un système de rondins de bois. Dans les couloirs, les assaillants courbés en deux du fait de la faible hauteur de plafond, étaient transpercés par des épieux ferrés, grâce aux discrètes meurtrières aménagées dans les murs de ces "couloirs-pièges".

Ce fût une réelle bonne journée auprès des animaux de la ferme. Nous avons pu voyager dans le temps et apprendre beaucoup de choses grâce à une reconstitution authentique et réussie de ce type de logis ancestral.

Si cette visite vous intéresse, nous vous proposons le programme des festivités de cet été 2013.

Ferme troglodytique 3-001

     Bonne semaine ensoleillée à tous !

2 juillet 2013

Riche lieu que Richelieu !

Le Mercredi 15 Mai 2013, nous nous sommes rendus à Richelieu pour visiter une exposition de cartes postales de cette ville au début du XXème siècle.

Nous avons vu qu'elle était encore prospère à cette époque. Il y avait beaucoup de commerces et de fêtes religieuses. Il s'y tenait un marché hebdomadaire et quatre grandes foires annuelles. Les rues et les bâtisses imposantes, toutes identiques, datant du XVIIème siècle n'ont pas changé.

Le musée permanent de la ville est très bien fait, il y a beaucoup de panneaux explicatifs ainsi que des vidéos.

C'est en 1630 que le cardinal de Richelieu devient le principal ministre de louis XIII et entreprend la construction, à l'endroit de sa naissance, d'une ville ainsi que d'un château qui suit le modèle de Versailles.

Cardinal de Richelieu

Le château fût entièrement détruit et les pierres servirent à la construction d'autres bâtiments.

La ville fût construite à mi-chemin entre Paris et La Rochelle, bastion protestant.

Les eaux du Mâble servirent à remplir les douves et alimenter la ville en eau potable. 

La ville de Richelieu est construite dans un rectangle. Il y a deux places principales, celle du Roi et celle du cardinal. Les rues sont toutes parallèles et perpendiculaires, ce qui lui donne toute son originalité et son apparence moderne.

Ville de Richelieu

Une des particularités de la ville est d'être riche en hôtels particuliers, tous identiques et ayant le même style de porte.

t_37RICHELIEU%20ville%20114-001

Il s'y trouve une grande église qui n'est ni Romane ni Gothique, mais d'inspiration Gréco-Romaine. 

Eglise de Richelieu

On accède à cette ville par six portes d'entrée majestueuses.

Porte Richelieu-001

Richelieu attira la population en l'exemptant de taxes comme la dîme et la gabelle; Quant aux nobles, ils quittèrent Paris pour ne pas déplaire au ministre mais s'empressèrent d'y retourner à sa mort en 1642, à l'âge de 57 ans.

La ville, très florissante, lieu de foires à bestiaux, est maintenant malheureusement un peu délaissée et les rues sont souvent vides.

Cette visite fût passionnante et la documentation détaillée. Nous y avons appris pleins d'anecdotes insolites à propos de la "grande" mais aussi de la "petite histoire" de la ville. 

Ce fût une très agréable journée !

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